C’est décidé, hors de question de rester en hiver confiné quelque part. On n’a pas pris un an de dispo pour ça. En plus, on n’a nulle part où aller en France. Reste plus qu’à trouver une destination chaude, possible et pratique. Pas aisé, mais pas trop le choix donc au final, c’est facile.
Lire la suite de « Le retour de l’été »Catégorie : vélo
Occitanie ou la fin de l’été sur la GTMC.
A la croisée de 4 départements : la Lozère, le Gard, l’Aveyron et l’Hérault, nous faisons nos derniers tours de roues sur la GTMC. Non sans quelques émotions et quelques aventures, la tempête Alex a eu raison de nous. Ces derniers jours ont été pour le moins, forts en sensation !!!
Lire la suite de « Occitanie ou la fin de l’été sur la GTMC. »Sauvage.
Le département le moins peuplé de France nous ouvre ses portes. Ici les étoiles, les forêts sont infinies, les chemins de VTT magnifiques et les gens acceuillants. La Lozère nous fait découvrir son visage aux multiples facettes, de l’Aubrac, à la Margeride, en passant par les Cévennes…
Lire la suite de « Sauvage. »Vous reprendrez bien un petit coup d’Auvergne ?
Oui mais en famille s’il vous plaît. Avec Papi Thierry (dit Pathy) et mamie Marie (dit Mathy) qui nous rejoignent, nous formons désormais le club des 5…en velotinerant ! Et il faut bien tout ça pour affronter les épreuves qui nous attendent lors de la traversée du Sancy et du Cézallier.
Lire la suite de « Vous reprendrez bien un petit coup d’Auvergne ? »Hé Puys !…. Nous voici !
Et voilà, tant rêvé, en partie ce pourquoi nous sommes partis sur la Grande Traversée du Massif Central, nous voici arrivés dans le Puy de Dôme et surtout la superbe chaîne des puys !!!
This is the end… Of Morvan
Voilà maintenant 2 semaines que nous sommes partis. Le mois d’août est toujours aussi chaud, tout comme nous ! [désolé du retard, il nous a fallu dormir plus pour pédaler plus]
En plein cœur… du Morvan !
09/08/20 Il faut être fou
Les vttistes qui nous doublent lors de pause dej alors que nous sommes à pied, éloignés de notre barda répondent à notre « bon courage » qu’il faut etre fou. Lire la suite de « En plein cœur… du Morvan ! »
GTMC Begins, Morvan nous voilà !
02/08/20 Gone baby gone!
Go go go time to go! The kitchen flour is still wet from the mop, the tandem freshly packed and we set off for THE MISSION: Lire la suite de « GTMC Begins, Morvan nous voilà ! »
Coconut and Cie
22/04/17 Back home!
After a night in the bus, we’re back to Laura’s while the sun is rising. And there isn’t a better way to be welcomed back home than with a huge brunch before heading to the swimming pool for sunbathing and wave pools. Afterall we have to prepare ourselves for the next challenge: 2 weeks in the carribbean! To finish properly we head to the cheapest pub in town where the beer are sold cheaper than the supermarket. Just one and we go home! 3 quater of Ron de Medellin and a few beers later it’s time to bet on who’s gonna win the French election.
Après une nuit dans le bus de Neiva à Pereira (45000/pers), nous arrivons chez Laura au lever du soleil. Cela fait trois semaines que nous étions partis. Quel plaisir de revenir! Après un petit brunch au top, direction la piscine du quartier pour profiter du soleil. Petite sieste puis nous partons pour une soirée au bar le moins cher de la ville (Ça te parle Victor?!). Selon la bonne vieille phrase « On prend une bière et on rentre », nous ne sommes rentrés que quelques bouteilles de rhum et quelque paris sur les élections lancés plus tard! Vive les taxis!
23/04/17 Barbecue and election. What else?
Journée barbecue et élections. La base !
24/04/17 Back on the road
But as backpackers this time. So strange not to have the bike anymore. Though, it doesn’t mean that we cover big distances. The buses are so slow! 6 hours for 260km. Anyway we are heading for the Caraïbes: sooooo excited! We even have a stop at the famous Medellin, by night. From the great view at the cerro Nutibara to the statue of Boterro in the park Berrio where we eat a super cheap (1,30£), super tasty (best or second best), super chevere (very cool) main course in the middle of all the Colombians. I even get the chance to buy a hat! Pirate of the carribbean, we are ready!
24/04/17 C’est reparti!
Mais en tant que backpacker cette fois. Cela nous fait vraiment une étrange sensation de ne plus avoir le vélo avec nous! Nous pouvons rentrer dans les magasins à deux, ne plus stresser pour le tandem, pas de soucis pour prendre les trottoirs ou les bus… Par contre pour se déplacer, c’est taxi, bus de ville ou métro (à Medellin, la seule ville de Colombie à en avoir un!) Enfin, ce n’est pas parce que nous sommes en bus que nous allons franchement plus vite! Il y a tant de montagnes en Colombie et tellement de travaux sur les routes qu’il nous faut 6h pour rallier Pereira à Medellin (260km!) . Et encore, d’après Laura, il s’agit de la moyenne basse. Le maximum est à 12h!!! Mais bon, ce n’est pas grave, nous avons tout notre temps pour rejoindre les Caraïbes ! Trop excités! Nous changeons de bus à Medellin, le bus pour Turbo (la ville d’où nous devons prendre le bateau) part à 20h du terminal de bus Nord (station de metro caribe). Nous avons donc quelques heures devant nous pour visiter Medellin de nuit. En haut du cerro Nutibara, surplombant toute la ville, nous avons une vue à 360° sur les collines l’entourant. C’est un spectacle magnifique. Après quoi nous decidons d’aller manger au parc Berrio, où l’on peut voir les statues Botero (fameux sculpteur colombien). Là bas, nous trouvons des chemises manches longues pour nous parer contre les moustiques, un sombrero cafetero (chapeau) contre le soleil et un délicieux repas cuisiné par une mama trop sympa dans la rue pour seulement 4000cop. Puis nous retirons une dernière fois de l’argent, avant de ne plus pouvoir lorsque nous serons trop isolés. Petit moment stressant où tu as tout ton budget de trois semaines dans les poches… Nous sommes millionaires!!!! (1 000 000 cop pour 3 semaines ). Direction le métro pour prendre notre bus pour Turbo et y passer la nuit (45000cop/pers).
25/04/17 Left in paradise
Turbo? No it is « god knows what » said the bus driver. One hour later, still no Turbo. Hmmmm… Weird. At last there is a town. Necocli… Either we overslept or the bus driver did not anounced the town. In any case, we are in the wrong spot. Not so wrong as THERE IS THE CARRIBBEAN SEA and we can still go where we want. Time to pack up in a tiny boat and to head to Trigana where we are the only one to stop.
Left alone on the beach with Coco trees for only company, there is no time to think but jump in the super warm water with a sentiment of unreality. The only people we meet where riding horses. No roads, no nothing, only the beach and the sea. Happiness is here.
Seuls au paradis
Un peu d’agitation et les lumières d’une ville nous font emmerger de notre sommeil. « Es Turbo aca? -No, es …. (Dieu seul sait quelle ville). » Nous répond le chauffeur. Nous nous rendormons, de toute façon il fait toujours nuit. Une heure plus tard, le soleil se lève et nous nous apercevons que nous longeons la mer. Nous ne sommes plus que trois dans le bus. Pas de Turbo ici… Bizarre. Mais au moins nous arrivons dans une ville. Necocli ! Soit nous avons trop dormi, soit le bus n’a pas annoncé la ville de Turbo. Ce n’est pas ce que nous avions prévu mais quoiqu’il en soit, nous sommes au bord de la mer des Caraïbes ! 1er objectif atteint! Le second, maintenant, essayer de se rendre là où les tortues pondent en ce moment! Après une heure de speed boat (50.000cop) nous arrivons à Trigana, où nous sommes les seuls à nous arrêter. Le bateau repart avec tous ses touristes qui se rendent à Capurgana et nous laisse seul sur un ponton avec pour unique compagnie cocotiers et manguiers. Pas le temps de penser, il n’y a plus qu’à sauter dans l’eau SUPER CHAUDE avec la sensation d’être dans un film de James Bond ou Seul au monde…Ou n’importe lequel tant qu’il y a une île déserte! Les seuls personnes que nous croisons sont des locaux se déplaçant à cheval. Ici, pas de route, rien de rien, seulement la plage et la mer. Tout ce dont nous rêvions!
Après avoir trouvé une noix de coco à boire , nous être baigné dans cette eau si chaude et avoir regardé les enfants aller à l’école à dos de cheval (3 sur un cheval sans les parents !), nous partons à la recherche du village le plus proche (San Francisco, 3/4dh de marche par la plage depuis Trigana) pour acheter de l’eau et déjeuner les pieds dans le sable un délicieux poisson grillé, bananes Plantin écrasées frites (patacon) et petit avocat en salade… Et un délicieux jus de fruit à la mangue/coco! Le prix des déjeuners est plus cher ici (12.000cop) alors qu’il n’y a aucun touriste ici. La raison est ailleurs. Tout vient en bateau ou est cultivé à petite échelle. Même la plupart des poissons sont décongelés devant nos yeux et proviennent de Cartagenes des Indes… En tout cas, sans route, ni voiture, ni moto, nous avons vraiment l’impression d’être sur une île. Nous découvrons une fois de plus une nouvelle Colombie. Les Caraïbes du golfe d’Uraba.
26/04/17 Aguacerro!
That’s what they call a storm here. Well, tonight it took an all new level. Soooooooooo much rain! Even the locals are astonished. The entire hill is now a river, our tent included. Thankfully we had managed to find shelter.
Turtle time. If there is one thing the storm didn’t touch, it is our motivation to see a turtle. A big turtle.We’ve heard that Luth Turtle (the huge one) are coming around this time of the year (April to June) on the next beach to nest. After negotiating with a fisherman, we hop in its pirogue to check it out. However we are left in much less than a paradise. Still no roads, no nothing but the 15 km of beach are filled with a mountain of garbage left by the sea. Where on earth do these nest? 2 girls, out of nowhere, came chatting with us and showed us to a cabana where we could rest while we wait for the turtles (playa cana). Like any information, where and how to look for them have to be pulled out of the Colombian owners, and we’re more or less left with » go on the beach by nighttime ». Thanks. Like how far from the water? Do they leave tracks? How to find them? When is the best time in the night to go? No idea! We picked right at midnight and set the alarm before falling asleep in our palm tree hut with our mosquitoes net (very very very important).
Aguacerro!
C’est ainsi qu’on appelle un orage en Colombie. Littéralement, une colline d’eau ! Mais cette nuit je pense qu’on a plutôt rencontré l’équivalent de la Cordillère des Andes en masse d’eau! Une véritable tempête! Même les locaux n’en pouvait plus! Heureusement, avant que la tempête commence nous avions quitté notre tente pour une cabane perchée, en cause, les moustiques et la chaleur… Là-bas dans notre cabane sous notre moustiquaire en pleine tempête, on se dirait en pleine mer. Nous avons beau crié pour nous parler, rien n’y fait, impossible de s’entendre tellement l’eau frappe fort le toit en taule. Dehors, je distingue à peine le cocotier situé à seulement quelques mètres de moi. Mais même pas peur! C’était trop chevereeeeee!
Lors de notre réveil, tout n’est que rivière et notre tente est devenu un bateau.
Il est temps de trouver nos tortues. Des grosses tortues. La seule chose que l’orage n’a pas impacté, c’est bien notre motivation à en déceler une. Nous avons lu que les tortues luth (entre 600 et 900kg) viennent pondre tous les ans de avril à juin sur certaines plages du golfe. C’est d’ailleurs le seul endroit de Colombie où ils est possible d’assister à cet événement. D’après les locaux, cela se passe sur la prochaine plage, la Playona, 15km de long! Nous nous mettons d’accord avec un pêcheur et sautons dans une Lancha qui nous emmène au fameux endroit… Nous arrivons sur une plage bien différente… Certes, toujours pas de routes, quasiment aucune habitation mais ici la plage non abritée est battu par de nombreuses vagues et juchée de déchets ramenés par la mer. Tong, bouteilles et objets en tout genre… c’est donc ici que les tortues choisissent de pondre?! Nous longeons la plage avec désolation, traversons une rivière se jetant dans la mer après qu’un homme à cru sur son cheval y soit passé, l’eau montant jusqu’au genoux du cheval. Le courant est extrême avec l’orage de la nuit dernière. Mais nous n’avons pas d’autres choix que d’avancer sur cette plage pour trouver un endroit où dormir. On nous a parlé de cabanas… Deux jeunes filles sortent d’une bicoque, un bébé dans les bras et nous emmène jusque Playa Caña. On peut y trouver un restaurant et des cabanas. Nous y sommes seuls avec nos deux hôtes. Le registre des visiteurs ne contient que peu de noms, tous colombiens. Les cochons, poules et chiens cohabitent ensemble dans cet propriété accollée à la plage. Sur le mur du « restaurant » figure qu’en 2009, le couple à bénéficié d’une aide de l’État pour le développement de cette infrastructure ecotouristique. Nous assomons nos hôtes de questions à propos des tortues mais ils répondent du bout des lèvres sans faire d’effort sur leur espagnol. Il faut vraiment leur tirer les vers du nez, c’est vraiment désagréable pour nous, à qui l’on avait dit que nous serions renseigné ici, sur la vie des tortues en général et sur la façon de s’y prendre pour les trouver sur cette immense plage dans cette immense nuit noire, et ce, sans les déranger. Nous louons une cabane construite en feuille de bananier pour 30.000 cop pour 2, et mangeons un dîner au poisson pour 10.000cop. Après le coucher du soleil, nous nous glissons dans notre lit, sous notre moustiquaire, réglons l’alarme pour minuit et nous endormons pour une brève nuit.
28/04 Midnight.
Time to wake up, put a blind on our headlights (the turtle’s eye are very sensible so no direct beam nor flash on their heads), and go on the beach, trying not to miss step on a garbage and faceplan. The walk is long. Not knowing where and what to look for, we split (one next to the sea, the other more inland) to cover more ground. Two hours and 6 km later nothing. Nada. This is the end of the beach and we can not go further as the huge storm left the river overflooding and impossible to cross on foot. Disappointed, it is time to head to our bed… When, almost back, Lyly screams to warn me. I almost stepped on one!! So big that I couldn‘t see it. We found a turtle!!! Alone on the beach with that huge turtle trying to deliver eggs. After a couple hours spent next to her, we left her alone, not wanting to disturb her any longer.
Minuit.
Le réveil sonne. C’est l’heure de mettre nos frontales avec une feuille de papier toilette dessus (c’est tout ce qu’on a trouvé pour ne pas éblouir les tortues avec une lumière trop directe) et de nous balader sur la plage en essayant de pas trébucher sur une ordure et faire un vol plané dans la poubelle des Caraïbes. La tête dans le pâté, la marche est longue. Nous ne savons pas où les trouver ni quoi chercher (des traces ? La tortue?). La plage est large et forme une cassure en son milieu. Nous nous demandons si elle serait capable de s’y hisser pour s’éloigner des vagues et nous demandons si elles iraient au milieu de tous ces déchets. La nuit est absolument noire. Nous nous séparons pour couvrir une plus grande surface. Deux heures et 6km plus tard nous sommes toujours bredouilles. Nous arrivons à la fin du segment de plage où nous nous trouvons, une rivière aggressive nous barrant la route car impossible de traverser à pied. Bien déçus, nous partons pour rejoindre notre lit… Quand soudain , devant la playa cana (notre hébergement), je me mets à faire des sons bizarres, il ne faut pas crier pour ne pas l’effrayer mais il ne faut pas non plus que Manu lui fonce dessus! Comment fait-il pour ne pas la voir?! Je roule des yeux et arrive à crier « Y en a une devant toi!!!! » ! Trop heureux et excités d’être tous les deux en train d’assister à la délivrance des oeufs de cette petite tortue de plusieurs centaines de kilos, nous passons deux heures avec elle à la regarder creuser puis nous la laissons tranquille par peur de la déranger.
28/04/17 Back to the civilisation.
We took advantage of the owners who had to go grocery shopping to the next town to jump in the boat with them for Acandi. Back to the civilisation and we did not miss it. People don’t have much here and we can feel it. The vibe is weird, and unlike in the mountains where nothing could happen to us, we watch our back. We also watch helplessly the horses being beaten so bad to move chariot full of stones that it fall on its knees unable to move. We also watch fishermens trying to catch fishes in a sea empty of them (fish is super expensive and most of it is imported). We watch and wait for the next boat which will take us to the tourristy Capurgana. It is important to see and understand how things work but we’re definitely glad to leave it there and not see it anymore, even if we feel like ostriches burrying our head in the sand.
Retour à la civilisation !
Nous profitons du fait que nos hôtes aient des courses à faire dans la prochaine ville, Acandi, pour sauter avec eux dans la Lancha (barque d’ici). Nous sommes de retour à la civilisation et ça ne nous avait pas manqué ! Les gens n’ont pas l’air d’avoir grand chose ici et nous pouvons le sentir. L’ambiance est bizarre, et contrairement aux montagnes où rien ne pouvait nous arriver, ici nous nous méfions un peu plus. Déjà à l’arrivée au port, il fait chaud, nous assistons à un balai incessant de charioles chargées de gravas, sables, galets, tirés par des chevaux dont on devine le squelette. Plus tard, en allant sur la plage, je n’arrive plus avancer tellement le spectacle de violence qui se déroule devant nous est terrible. Un cheval se cabre, rue puis s’effondre sous le poids et les coups de fouet à la chaîne de son propriétaire. La croupe saigne. Il doit faire 40 degrés au soleil. La scène des pêcheurs lançant des filets pour essayer d’avoir un poisson, dans leur barque, sous cette chaleur cuisante nous rends tout aussi mal à l’aise. Nous comprenons pourquoi le poisson coûte cher car ils reviennent tous bredouilles. Nous partons loin, très loin pour se rafraîchir dans cette eau pas si fraîche. Avec la pluie des derniers jours, la couleur de l’eau n’est plus ce qu’elle était. Nous avons hâte de partir en bateau pour Capurgana et son ambiance touristique plus détendu. Nous apprécions d’avoir pu voir comment fonctionne la vie ici, sans touristes, mais sommes bien contents de partir et laisser tout cela derrière nous, même si nous le faisons avec la sensation étrange d’enfuir nos têtes dans le sable comme des autruches.
30/04/17 – 08/05/17 Back to « paradise »!
Well, paradise would mean that it’s a better place than elsewhere which is not necessarily true, paradise would also mean no mosquitoes or at least mosquitoes without dangue/malaria/zika/chikungunya, and also less heat.
Buuuut with that said, it is awesome here!! The beaches are very nice with white sand, coco trees, crystal clear (when there isn’t a storm beforehand) turquoise (when it’s sunny) waters. Capurgana is a quiet and lovely little town where the time seems to pass differently as if it had slow down. It used to be THE « road » to Panama for the narcos and clandestines. But now, even if you shouldn’t go to deep in the jungle, it is very safe and the place where the Colombians go on vacation, hang out with their families, party.
For us it is time to rest, eat, and swim! The first time I put my head in the water and opened my eyes (with a mask!!) it just blew my mind! There were 5 Dory like fishes chilling around and eating some seaweeds. The second vision is, however, much more saddening as all the coral here is grey and dead.
De retour au paradis!
Après une demi heure de coquille de noix, les fesses au ras de l’eau, les vagues de 90cm semblent des montagnes, j’en ferme les yeux et espère fortement que le sermon de la señora derrière nous, nous attire les grâces divine pour arriver à bon port! Nous arrivons enfin à Capurgana, petite ville à la frontière avec le Panama, entourée de montagnes remplies d’une épaisse jungle et bordée de superbes plages, à l’eau bleu turquoise. Après avoir été repaire des narcotrafiquants (Pablo Escobar aurait fait construire le piste d’aéroport d’Acandi et Capurgana spécialement pour son petit commerce), ce petit village est devenu la nouvelle destination des colombiens en mal de soleil, et voulant éviter les foules du reste de la côte, Carthagène, Santa Marta et son parc Tayrona. On y accède en avion depuis Medellin (400.000cop l’AR) ou en bateau depuis Acandi (20.000cop l’aller, 1/2h) Necocli (70.000cop l’aller, 1h30) ou Turbo(75.000cop l’aller 2h30). Comme sur tout le golfe, aucun accès terrestre. Les seuls qui s’aventurent dans la jungle sont les clandestins essayant de passer d’un pays à l’autre discrètement.
Pour nous, Carpugana a surtout été l’endroit parfait pour faire du masque et tuba depuis la plage, et voir de trop beaux poissons multicolores. Nous avons aussi découvert des paysages sublimes avec cocotiers, piscine d’eau naturelle à la Coquerita (1/2h de marche sur le chemin côtier au nord est de la ville), n’oubliez pas de prévoir 2000cop pour l’acces à ce site aménagé par un ancien pêcheur (possibilité de hamaquer, boire et grignoter sur place). La balade jusqu’au Cielo (environ 1h de marche, longez la piste d’aéroport et prenez à droite) dans la jungle avec traversée de multiples petites rivières est aussi différente. La cascade au bout (à l’entree payante, 3000) ne vaut vraiment pas le coup! Nous étions aux almendros, l’hôte des lieux est très gentille et souriante (cabanas pour 2 ou 4 avec hamac (100.000 les 3 nuits sans le petit déjeuner, camping, cuisine au feu de bois) dans un joli jardin bien entretenu ou les mangues et les iguanes tombent du ciel, puis l’hostal Marlin donnant sur la mer, sous un grand manguier (100.000 les 3 nuits en chambre de 2), Manuel, notre hôte, était serviable et super agréable. Les prix peuvent être négociés si on reste plusieurs nuits. Pour se couper du reste du monde Capurgana est vraiment l’endroit idéal. Wifi exécrable, nourriture peu variée et plus coûteuse (sauf pour l’alcool) car apportée par bateau, coupure d’eau et d’électricité très fréquente. Bref on se sent vraiment au bout du monde. Ah oui, j’allais oublié… Moustiques à gogo (qui transmettent parfois le paludisme), mini grenouilles noires et vertes fluo au touché venimeux et rat à l’urine mortelle. Un vrai repaire de pirate je vous dis!
09/05-11/05/17 North of the South!
Here we are, the last bit of civilisation before central America. We are at Sapzurro, the gate of South America! Set in the middle of a horseshoe bay, protecting a few sailboat, with crystal clear water things take an other level here. It is soooo peaceful! Super tiny village with not much to do but swim and watch colourful fishes before reading a book with a beer on a terrace overlooking the sea.
Nous y voici! Dernier village avant le Panama dans sa baie fer à cheval, Sapzurro, ses petits voiliers et son eau magnifique nous fait découvrir un nouveau paradis! Ici, même plus de chevaux, on y vient à pied en passant par dessus la colline en 1h et demi (éviter juste après un orage si vous ne voulez pas glisser dans une rivière de boue) où l’on peut voir grosses araignées, fourmis rouges au travail et singes hurleurs. Au col, après une bonne montée, la vue sur Capurgana et Sapzurro est sublime. Extrêmement calme, Sapzurro est à seulement 10 min en bateau de sa grande soeur.
10/05/17 Panama !
One more hill. The last one? Hell no! The view we discover at the top is superb: infinite mountains covered in a jungle that ends at the sea. This is our first view of Panama and funnily enough we cross the border on foot. Hurrying ourselves down the steps to go to la Miel we discover the playa Blanca, our breath taken. The photos speak for themselves!
Une colline de plus, un grand escalier mène à la paillote des militaires à la frontière du Panama. La vue sur le Panama est superbe et les montagnes semblent infinis. Nous redescendons côté Panama, traversons le village de La Miel, passons devant les militaires et arrivons sur la Playa Blanca. Les images suffiront à la decrire. Une dizaine de paillotes attendent les touristes avec de nombreux cocktails, ceviche et patacon. Le dernier des magasin? Un énorme duty free!
11 au 12/05/17 Medellin !
Back to the continent. We’ll we were still on it but arriving at Necocli, but after 2h of speed boat, finding lots of food, tons of stores, proper bakery, we definitely feel like being back to the civilised world. This feeling got even stronger when we arrived at Medellin. 30cents freshly pressed juice, 15cts coffee and there is even the metro here! So strange after 2 weeks of no roads! Being here by day time, we can explore the city and discover its revival from its ashes. The most dangerous district (yes, district 13!!) is now the most tourristy with amazing street art, enclaved districts are now accessible by cable car… Well done Medellin!
Nous prenons le bateau pour Necocli, passons la journée dans ce village et prenons le bus pour Medellin de nuit. Arrivé à 5h après une nuit chahutée (merci les contrôleurs de bus qui nous ont fait changer 3 fois de sièges au milieu de la nuit car ils ne savent pas lire deux nombres…) nous arrivons dans cette ville mythique. Ville la plus développée de Colombie après avoir été la plus dangereuse, nous avons hâte de la découvrir. Les collines ont été désenclavées par des escalators ou des téléphériques (nous nous sommes cru au ski durant 2 minutes!). Le plus marquant est la collina 13, metro San Javier, remplis de graffiti et très colorée. Tellement, qu’aujourd’hui, des visites touristiques sont organisées dans ces quartiers anciennement extrêmement dangereux.
Et voilà ! This is the end. Thank you for reading the blog, I hope you appreciated it! If there is one thing to remember: the world is a beautiful place and people are awesome!
Et voilà, c’est la fin. Après quelques jours chez Laura pour se remettre de toutes ses émotions et cuisiner des tartes au citron il est temps de remballer le vélo. Si il y a une chose a retenir de ce voyage c’est que le Monde est un endroit magnifique et que les gens sont géniaux et bienveillants à partir du moment où l’on reste à sa place de touriste, qu’on ne leur fait pas perdre la face et qu’on leur montre du respect. Il ne faut pas croire la télé 🙂
This is the end! (Almost)
13/04/17 Bye bye Silvia!
After a quick stop at the doctor, our bici doble is all shiny and oiled properly. But that will not be enough to save the day. With the valve of the inertube broken in half, we have no choice but to hitchhike with the tandem to the nearest bike shop (in the back of a closed truck transporting oxygen!) at Piendamo. Sadly our special innertube (large 26′ with small valve) can’t be found here. It leaves us with an unrideable tandem that can not be fit in any buses here. Back on the road with our thumb up! Fortunately the cops, with a bit of persuasion, will help us to stop all the trucks going to Popayan to know if they could give us a ride. Way to go, we found one in 5 minutes that leaves us in the middle of Popayan to our mission of the day. Accommodation. In the middle of semana santa even Ethan (mission impossible) would struggle. But this is without counting on the firemen which as usual are awesome! On top of sorting out our bike (it will sleep at the fire station for 4 nights) one of them will provide us a chalet to put our mattress in. THANK YOU FIREMEN.
Bye bye Silvia!
Après une petite visite médicale à la clinique des bici, ou le tandem est brossé à la brosse à dent à l’essence puis huilé avec precaution, il brille comme un sou neuf! Malheureusement ce n’est ce qui nous empêche de crever de nouveau (@#*@!€?!!!!!). Avec la valve de la chambre à air cassé en deux et aucune chambre à air de rechange nous voilà donc condamnés à essayer une toute nouvelle discipline sportive, l’autostop avec un tandem non roulant! (Pékin Express c’est des chochottes!). Une camionnette transportant des bouteilles d’oxygène s’arrête et accepte de nous aider. C’est ainsi qu’on se retrouve enfermé à clef à l’intérieur du camion, avec les bouteilles (ne paniquons pas, ne paniquons pas!). Arrivés à Piendamo, la bicicletaria n’a pas notre type de chambre à air en stock… Il faut donc se rendre à Popayan… En bus? Oui mais non, car n’oublions pas que les chauffeurs de bus n’aiment pas les tandem… ce sera donc…En auto-stop! Youpi! Heureusement nous expliquons notre délicate situation à des policiers qui arretent des camions pour nous et hop nous voilà partis pour la plus sainte des villes colombiennes pour la plus saintes des semaines… Toute la Colombie est en en vacances à partir de ce soir… Mission Impossible pour se loger commence.
L’un des pompiers, Javier, nous propose une chambre pour tous les 4 chez lui, douche, toit, cuisine. Sauvés par les pompiers une fois de plus!
13/04/17 Meeting up with Laura!
We’re heading out of Popayan for a perfect cliché of a Colombian holy week day. We take a deep breath and dive in the middle of hundreds dozens of Colombians in the sulfurous hot springs of Aguadas hirviendo (10.000 cop the entry). Sun, very hot water, music, what a break!
PS: DO NOT FORGOT TO SHOWER unless you like smelly eggs very much.
Retrouvailles avec Laura!
Rdv à la gare de Popayan pour un parfait cliché d’un jour férié « hecho en Colombia » (made in Colombia). Après une heure de bus pour 30 km, nous arrivons à Coconuco, pays indigene au pied du volcan Puracé culminant à 4000 m et des poussières. Ici les sources d’eaux chaudes sont nombreuses et sulfureuses… (À prendre au 1er et au 2nd degré !) vous allez vite comprendre pourquoi… Bref, après une courte marche d’approche (très pentue et boueuse, prendre sur la gauche direct après l’hôtel cofamdi, à travers les champs, environ 1/2h), pour ceux qui ne montent pas en taxi moto, nous respirons un grand coup, et plongeons dans ce bain de Aguas hirviendo (10.000 cop l’entrée sans camper) à l’odeur d’oeuf pourri (à défaut de Aguas tibias fermé pour cause de sitting indigene). Ici bas, ces sont une centaine de colombiens venus en famille élargie passer la journée voir le weekend. En effet certains montent même la tente! Ici, il n’y a plus de règles. Le poste de musique au bord de la piscine à fond les ballons, les bouteilles d’aguardiente se mélangent à l’eau des sources, les chiens interdits peuvent finalement rentrer, les interdictions de camper sautent… C’est la décadence. Seul deux règles sont respectées (j’espère, je ne suis pas venue vérifier de nuit)… Voir les photos ci dessous (à venir) 😉 Tout ça pour conclure, même si la douche est froide après les termes, nous vous la recommandons!
14/04/17
Getting an information out of Colombian is now our most valuable skill. Yet, we still can’t manage to find the right trail and start climbing the mountain « listening » to the direction given by a deaf-mute on a mule. Leaving the main path we head straight up, and soon enough we get an amazing view of our surrounding up until Popayan. We can even spot the trail we were looking for! It doesn’t exist said everybody we asked. Mon cul! It is just three valley ahead of us. Our main problem is the clouds falling on us, leaving us blind of landmarks. This is when we found the house of our deaf-mute friend (how??!). He finally understood where we wanted to go but we still failed to understand everything he had to say. Three hours to Puracé? 8 what? Fifteen something? He still opened five or six gates for us, crossing a few fields, giving us a good head start. Half an hour later, lost again, we found a finca where we can ask proper direction. After a huge mug and a big bottle of warm milk the son came with us to show us the way and assured us the path will lead us to Puracé. Amazingly enough it was true! And we made it to Puracé after a short break for our most favourite noodles, that we cooked over a wood fire in the kitchen of some farmers lost way up in the mountains. What a trek.
Vous l’aurez compris, tirer une information véridique d’un colombien est une compétence véritable.
Et même après un mois de voyage sans qu’un jour se passe sans que nous ne demandions 20 fois notre chemin, nous n’y arrivons toujours pas. Ce matin même avec l’aide de Laura, devenue pro en la matière, c’est un nouvel échec! Après s’être juré de ne plus jamais écouté un colombien, nous trouvons une parade! Perdus, le chemin s’arrêtant une fois de plus dans une finca, nous nous adressons à un sourd muet sur son cheval!!! Nous quittons une piste pour nous hisser dans la direction qu’il nous donne. Une superbe vue s’offre à nous. 360°, volcan sous la pluie, début de paramo, montagnes verdoyante autour de nous, cascades, et au loin Popayan. Nous voyons même le chemin que nous voulions suivre à la base! C’est parti, nous dévalons deux trois collines/vallées super pentus avec notre amie la pluie/brume pour finir par nous abriter sous une finca. La maison est vide. Impossible de demander son chemin. Entre deux averses nous courrons vers une autre finca et la, c’est le drame. Notre ami le sourd et muet en sort. Il finit par comprendre notre véritable destination, malheureusement impossible de comprendre ses signes.. 10 minutes? 8..?? Heures?! Il nous guide à travers une dizaine de champs puis une demi heure plus tard nous voyons une autre finca où demander des indications. Ouf, ils ne sont pas tous sourd et muet dans cette région! Nous repartons avec une bouteille de lait tout chaud et bien crémeux, et le fils de la famille nous met sur la (enfin) bonne voie pour Puracé. Après une pause noodles dans une finca avec une cuisine au feu de bois dans les nuages, nous finissons par atteindre Puracé. 15km, + 900m, 10h de marche. Nous avons battu notre précédent record, 8km, 7h avec Manon 4 ans et Morgane 2 mois 😉
15/04/17
Back to Popayan and it’s whiteness (the entire city is painted in white), we are ready for some holiness! Holy week is blasting and they take it very seriously here. They do a huge parade with candles and everything. Just like a carnival but without the high spirit. It is very serious matter but we are far far away from the KKK scene we were fearing. Each float are full of roses, lightened by candles, weights between 500 to 800 kg and are lifted by eight men whom by the end of the night have litteraly achieved a chemin de croix.
De retour à Popayan, la ville de Popeye aussi blanche que Colgate.
La Ciudiad Blanca a entièrement été reconstruite et peinte en blanc après le tremblement de terre qui a eu lieu il y a une trentaine d’années. Nous sommes d’attaque pour une bonne grosse tranche de religion. On ne rigole pas avec le catholicisme ici (et en Colombie en général ). Durant la semaine saintes, des dizaines de chars défilent représentant chacun une scène ou un personnage du chemin de croix, crucifixion comprise. Du lundi au vendredi c’est plutôt sanglant et un peu gore pour être honnête… Une fanfare joue une musique triste, désolante et solennelle, personne ne parle, le défilé va très très très très très très très lentement. Tout le monde regarde les chars défiler avec son cierge dans la main. Alors que le samedi, c’est la résurrection ! La musique est un plus vivante, les fleurs sont roses rouges et blanches, les tenues blanches avec une ceinture rouge pour les porteurs (qui étaient jusque là bleu marine/noir avec ceinture blanche) et les chars représentent les saints et des scènes plus sympa! On est loin du KKK dont nous avions peur. Le pompier et son fils chez qui nous avons dormi les deux nuits à Popayan étaient très fiers d’être porteurs de char. Ceux ci font entre 500 et 800kg, les porteurs sont 8 par char et font de nombreuses pauses durant lesquelles ils le font reposer sur une canne en bois, ils doivent tous être de même taille et parfaitement coordonnés pour ne pas faire vaciller le char sur la foule, et écraser les pèlerins et leur cierges comme des crepes.. Bref, tout une organisation pour cette épreuve physique religieuse (on a même vu des filles le porter!), Un vrai chemin de croix.
16/04/17 Part ways.
Time to split. Laura is going back to the North, Val y Rico are heading south to Ecuador, and we pedal East to our final destination: San Agustin. The good thing about Colombia being a cyclist country is that there are countless little stands by the side of the road to stop for coffee and empanadas. The speciality here is pipias, a kind of spicy potatoes paste, in empanadas dough, the all fried. Great fuel for climbing to Coconuco.
C’est ici que nos chemins se séparent!
Après pratiquement deux semaines Val y Rico continuent leur route vers l’équateur, Laura rentre pour sa semaine de travail à Pereira et nous, nous reprenons notre petit rythme ponctué de pauses café/arepa/aguapanela/panaderia/arequipe pour la dernière partie de notre voyage à vélo: Popayan -> San Agustin. En plus c’est top, car c’est dimanche, les petits stands sont au rendez vous tout au long de la route. On goute même la spécialité locale, l’empanadas pipian (farce à la purée de pomme de terre épicé). Super combustible pour la montée jusque Coconuco!
17/04/17 Un!
Unwelcoming, unfriendly, unsunny ( very rainy), unflat (very steep), infinite paramo. Above 3000m, this is one of many Colombian speciality, one we never saw before. The paramo is a weird landscape made of grass and some kind of cactus that grow at the rate of one cm per year. Quite stunning! Today the rain starts at 11am and never stop. It usually doesn’t bother us too much but today in the paramo there is litteraly no cover. No choice but to keep going, getting, wetter and wetter. Colder and colder until we finish crossing all this emptiness (50 km of national park of Purace). We’re finally rescued by a lonely and lovely truck driver in lack of conversation who will take us for the last 15km to the next town, San Jose de Isnos.
Paramo, nous voila!
Nous traversons enfin le paysage tant recherché après avoir surmontés les obstacles pour y arriver! Grosse montée, pluie diluvienne, brume nuageuse typique des plus de 3000m, absence de plat. Nous voici bel et bien dans le paramo! Une des spécialités colombiennes que nous n’avions encore jamais vu. Le paramo est un paysage un peu étrange, un désert d’altitude… La flore est de type cactus, épineuse, le tout espacé de jungle où, dans les arbres poussent de grosses fleurs de couleur bordeaux. Là haut (entre 2800 et 4500 ou quelque chose comme ça) cette végétation ne pousse que d’un cm par an, en cause: l’ensoleillement, l’humidité, le froid, le manque d’oxygène..
Aujourd’hui la pluie commence à 11h et ne finira pas. D’habitude ça ne nous dérange pas trop car nous trouvons toujours un endroit où nous cacher en attendant que les grosses averses passent, mais la, c’est le désert de finca, tienda (magasin) etc… Nous n’avons vu aucun signe de vie durant toute la traversée du parc national. Imaginez vous une piste de 50km dans la jungle. La gente arriere fragilisée nous empêche d’aller trop vite même dans la descente alors que nous aimerions foncer pour en finir avec cette pluiste (pluie/piste) battante. Nous sortons enfin du parc frigorifiés trempés du casque aux pédales. Un camioneur bavard et super sympa nous propose de nous emmener jusque la prochaine ville, san José de Isnos à 15km. Nous avons vraiment du lui faire pitié avec nos têtes de toutous mouillés.
18/04/17 San Agustin!
That was our primary goal in Colombia, getting there. It looked so far away in France and even more on a map when we were in Bogota! Cycling towards it felt like an achievement. To spice things up a bit (and delay the arrival which means the end of our first bike trip) we decided to take the scenic road through some canyons and the archeological park of Los idelos (closed on Tuesday, as we will discover in front of the closed gate). The huge climbs out of the canyons and the bike deciding to add to the party with a broken chain and a puncture in less than 20 min made it clear that nothing is under control in Colombia! However passing by the Cauca and the Magdalena’s springs (the 2 biggest river of Colombia) and arriving in San Agustin at lunchtime with the sun still shining felt like a miracle and was totally worth it!
San Agustin!
Si nous y arrivons ce soir, nous aurons atteint notre point le plus au sud de notre périple à vélo! Ça semblait tellement loin de France, et même de Bogota il y a un plus d’un mois! Pedaler en direction de cette destination fait naître en nous un sentiment d’excitation énorme! Enfin nous le voyons écrit sur les panneaux !!! Mais au delà de l’excitation, nous n’avons pas vraiment envie de finir notre premier voyage à vélo (oups est ce que je ne serai pas en train de me mouiller en disant « premier »?!). Donc pour ne pas arriver trop vite, nous décidons de prendre le chemin « vélo »/anti grosse route. Mais ça, c’est comme demander à un colombien la direction ou manger un chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber! Et bien pas de chance ce coup ci. Déjà qu’on avait mal dormi dans notre tente au milieu d’une station service, la c’est le pompon! Ça descend, ça monte, ça descend, ça monte sur de la piste tout au creux des vallées…!!!! Il fait une chaleur torride, même la panela fond! Et bien sur le tandem s’y met et nous cassons la chaîne et crevons en l’espace de 20min. Enfin, le parc archéologique los idoleos qui était sur notre route est fermé le mardi. Malgré tout cela, miracle nous arrivons dans le tout mignon petit village de San Agustin avant le déjeuner, il ne pleuvra aujourd’hui (je perds mon pari), le café n’est pas cher, les gens sont super sympas, les almuerzo pas chers dans la galeria (marché couvert), nous trouvons un endroit trop beau pour camper avec plein de hamac et une super vue sur la vallée… et cerise sur le gâteau, nous avons vu les sources des deux plus grands fleuves colombiens (Magdalena et Cauca). Il en faut peu pour être heureux!
19/04/17-20/04/17
Two days off.
Not that much of a choice as it rained the entire time. And not exactly off either as we wrote this and posted it (previous blog post) in this two days. I hope you appreciate it! At least we do 🙂 San Agustin is a quiet little town where it is simply nice to live in. Good vibe, cheap food (unless you want to eat a super expensive one quid pineapple), cheap accommodation. In between two showers we even had the chance to admire dancy Chakira graved in the stone somewhat two thousand 2500 years ago above the impressive Magdalena canyon with lots of waterfalls.
Repos!
Pour savourer notre objectif atteint, (et parceque la pluie non stop ne nous en laisse pas le choix) nous prenons deux jours de repos dans un joli petit camping à 1 km de San Agustin (Las Collinas De San Diego). Super belle vue, wifi, toilettes, douches, on dort juste à côté du poulailler car les poules, elles, bénéficient d’un toit (j’ai eu envie d’un petit KFC à 5h du matin quand le coq s’est réveillé à 2cm de mon oreille), une cuisine collective où nous payons le gaz par tranches de 10 minutes. Ca nous fait bizarre mais pour 5000 cop/personne nous n’allons pas nous plaindre! Nous prenons le temps de continuer à vous raconter nos aventures, que, nous espérons, vous appréciez. San Agustin est un village un poil plus grand que Silvia, où nous nous sentons en sécurité. Les gens sont très sympa et une buena onda règne ici. Il y a pas mal d’artisanat, de coffee shop, et pour un bon petit almuerzo pas cher, rendez vous à la galeria! En plus les glaces maison sont trop trop bonnes pour 500cop seulement !!! Entre deux cafecito nous nous rendons à la Chakira (statuette gravée dans la roche depuis près de 2500 ans) donnant sur le canyon du Rio Madgalena, très étroit, aux multiples cascades. C’est simplement magnifique. Sur le chemin du retour nous observons aussi les plantations de coca restantes de l’époque où Pablo Escobar avait transformé la région en un des plus grand laboratoire de production de cocaïne. Aujourd’hui (selon la taille des feuilles) la coca est encore produite dans toute l’Amérique du Sud pour ses vertus contre le mal d’altitude, de façon thérapeutique ou pour la drogue.
21/04/17 Last wheel spins.
We decided to push to Pitalito with the bike where we would have a better chance to find a bus back to Laura’s that could fit the tandem. Definitely glad we did! The road is beautiful with small climb and great downhill. BREF, a lovely ride. The only weird feeling is that every wheel spin feels like the last one in Colombia.
Derniers coups de pédale!
Nous décidons de nous rendre jusque Pitalito pour avoir plus de chance de trouver un bus pour Neiva dans lequel le tandem rentre sans trop de négociation. Bonne décision! La route est à coiper le souffle. Nous quittons San Agustin et ses montagnes en descendant dans le canyon de la Magdalena. Bref beaucoup de descentes, juste un peu de montées et des vues magnifiques. La seule chose qui entrave notre plaisir c’est cette petite boule au ventre nous rappelant que ce sont nos derniers moments à vélo…