Voilà maintenant 2 semaines que nous sommes partis. Le mois d’août est toujours aussi chaud, tout comme nous ! [désolé du retard, il nous a fallu dormir plus pour pédaler plus]
17/08/20 Bye bye Morvan
There we are, can’t believe this is over. When we first opened the map it seemed such a long ride, but there we are, this the end of morvan! Bye bye beautiful nature lakes and forest, green pasture and nice people. We had a blast riding your countryside full of single tracks.
Bye bye le Morvan!
Cette fois ci c’est bien fini. Les champs ont remplacés les forêts. Les lacs sont des mares et les ruisseaux des lits asséchés. Alors merci cher Morvan de nous avoir accueilli avec tes habitants tous aussi sympathiques les uns que les autres. Chaque gourde remplie ou direction demandée s’est suivi d’une conversation et d’encouragements (petit quelque chose à boire ou à manger par exemple). Nous sommes ravis de t’avoir rencontré sous ce beau temps, d’avoir profité de ta fraîcheur et de ta nature si sauvage.
Remarques :- C’est le cas de beaucoup de néerlandais aussi apparemment ! Beaucoup sont venus vivre ici.
– nous n’avons pas loupé les autocollants pnr morvan derrière les voitures ou sur les boîtes aux lettres des fiers habitants mais aussi les autocollants répliques « ça sent le sapin » et les innombrables cultures de sapin de Noël et forêts trop bien rangées.
18/08/20 Margot.
Meeting on the road with a fellow bike wanderer. We met her at a path cross, while she was waving at us one of Samuel t-shirt. That’s one of Samuel’s favorite game (and our nightmare): throwing stuff overboard. To date we lost a shoe sunglasses a hat and a book. Anyway, back to Margot, 21, soloist of the French divide. An adventure warrior or just a normal person who took her fingers off and went for it, jumped in the trouble waters of adventure, learning things on her own path. Well impressed and such a pleasure to meet inspiring people.
On l’a rencontré à la croisée des chemins pendant notre pause dej. Elle s’arrête pour nous dire qu’il y a t shirt d’enfant plus bas sur le chemin. On discute. Une jeune femme belge de 21 ans qui se fit la GTMC toute seule tranquilou. Tous les soirs elle toque aux maisons, dort dans les jardins et souvent partage le repas des habitants. Une fois seulement elle a utilisé son brûleur. Elle nous dit que le plus dur dans son épreuve c’est la solitude. En tout cas nous on lui tire notre chapeau ! On se double et se redouble dans la journée. À chaque fois on se dit mutuellement qu’on s’est imaginé dans la situation de l’autre. Surtout quand le tracé nous conduit au fond d’une vallée au bois humide et inhabité au fond de laquelle une rivière ne coule plus. Au point que quand nous traversons cette plaque de boue, une nuée de moucherons, mouches et moustiques s’envolent et nous pourchassent sur toute la remontée, qui est, on ne peut plus pentu. On n’a jamais poussé aussi vite notre carrosse !
19/08/20 Flat lands of boredom Bourbon.
This is flat and it links Moran to the volcanoes of Puy de Dôme. Here the 3 masters are heat, dust and dogs. Lydiane legs would speak up for the 3 of them with a more impressive than harmful dog’s bite.
Bourbon tu me fous le bourdon
Ça y’est nous voici dans le plat pays Bourbonnais, entre la Saône et Loire et l’Allier. Chaleur ici bas. Poussière. Loire pas très accueillante et molosse qui nous attaque et morde Lydiane sur le haut de la cuisse ne nous font pas bonne impression. Vivement qu’on arrive à Moulins au bord de l’Allier pour nous baigner.
20/08/20 No bath in Allier
Unless you’re a bit chicky.
What a shame!!! 36°C outside, nice water, even a beach and it is not allowed to swim in the river Allier. We pushed our muscle and Samuel patience under the heat to the sound of a refreshing splash, and we only found a river you can’t swim. Well can’t is not the word, we’ll take our chances and let ourselves float the time of the afternoon.
Allier zéro pointé
Mauvaise surprise en arrivant à Moulins. Nous apprenons qu’il est interdit de se baigner dans l’Allier. Dépités nous ferons quand même un baiser volé à la plus sauvage des rivières.
21/08/20 From Moulin to Pourçain
This time for sure we’ll swim by the end of the day. We aim to reach saint pourcain which on top of having lots of Vinyard got a river going through it. Even better the campground is on the shore of it. Let’s ride for the swim! Well… No. Not allowed to swin in the river there. Allier, we dislike you very much at this point.
De Moulins à Pourçain
La jonction entre le beau Morvan et les volcans se poursuit. Chemins qui longe les vignes et l’Allier, nous atteignons enfin la Sioule. Et devinez quoi ?! Interdit de se baigner… Heureusement nous ne sommes pas là pour rien, à st Pourcain nous trouvons de quoi rhabiller Samuel dont les bodys se transforment en haillons à force d’être lavés à la main tous les jours. Une poupée, un camion et des méduses vertes fluo plus tard nous voilà repartis .
22/08/20 Countryside party and boutons.
The bouble being dry, swimming is still unreachable and we reroot our objectives to dancing. The event of the year of the village is on tonight, and the tinyest gig makes everyone dance, including Samuel who’s having a blast. We unsure about what happened that night, if the sausage sandwich or the dancing or whatever was to much but by 10.30pm Samuel woke up all screaming, covered with urticaria. Ooooops what do we do now??!! Good thing to have friends doctor who have their phone on! Thank you Marine!!!
Bouge ton bouble et allumes le feu qui est en toi
Allez on tente la Bouble. Et bin c’est pas mieux. C’est quoi ce pays sérieux ? Après une descente aux enfers pour trouver une rivière stagnante, on trouve quand même réjouissance dans le petit village de Chantelle très dynamique, lors d’un petit concert. L’ambiance bat son plein. Samuel s’éclate et danse comme un fou. Trop plein d’énergie ? En s’endormant il nous fait une crise d’urticaire. Et la autant vous dire qu’on ne fait pas les malins seuls dans notre tente au milieu de la nuit avec notre bébé qui nous hurle de douleur dans les bras.
23/08/20 The sound of time.
The hundreds of old clocks ticking in that store/museum give us a good sound of it. The quote in it saying that the invention of ticking clock that mark every our of the 24 that divide the day is a powerful and fiable invention that now regulate our lives is another one. The sound of the infinite ballay of cars on the highway, people paying to go faster and saving time, while we cycle slowly by, also saving our time, is still an other one.
Time flies and by the end of the day we find some bathable waters !! Finally!
Enfin.
Une rivière digne de ce nom. C’en est finit de notre recherche vaine. Ici la Sioule est baignable ! Youpi !
Réflexions velosophiques
À vélo on prend le temps. Pas d’autoroute. Pas de raccourcis. Pas de vol d’oiseau. On paye les km avancés à la sueur et à l’énergie dont notre tête et nos muscles se servent. On avance lentement (du moins avec notre chargement), mais pas trop (la marche est plus lente), on ne porte pas, nos roues le font pour nous.
On ne crache pas sur notre poid car il nous permet d’être autonome en nourriture et dodo. On transporte notre maison. Par contre, le superflu est interdit. Au moins le matin on hésite pas devant notre tenue. Chaque chose a sa place. Comme sur un bateau ou dans un camping car, tout est calé, rien ne doit brinquebaler durant le voyage. Ça apprend à Samuel l’ordre. Il range d’ailleurs de plus en plus. L’itinerance nous donne une routine, un rythme qui structure nos vies. Lever quand notre corps le veut, souvent grâce au soleil aussi. Coucher avec lui, quand notre corps en a besoin. Pas d’écrans pour continuer à nous stimuler. Le vent s’arrête, la nature change. Par contre, le temps, lui est oublié. Revenons en à la lenteur, notre avancée d’escargot nous permet d’analyser le paysage, le relief, la faune, la flore, les reliefs, le ciel, les nuages. De vrai géographes et naturalistes nous devenons.
On kiffe trop vous lire les amis
Comment avez vous géré la crise d’urticaire ?
Besos
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Merci les z’amis ! On l’a rassuré en le le prenant dans nos bras et lui disant que c’était pas grave et qu’il n’allait pas mourir puis un coup de doliprane pour soulager la douleur et une bonne vieille tétée pour adoucir les maux !
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Trop fort les jeunes ! Il faut avoir déjà eu les molets en vrac pour prendre la pleine conscience de la vraie réalité de votre vie actuelle. Bravo pour tout ! Continuez à faire de votre vie un livre d’aventures. On vous embrasse bien fort
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